Le Sommeil de Sophia

Le sommeil c'est la santé

 

Faut-il consulter un médecin pour traiter l’hypersomnie ?


Moins abordée par rapport aux autres troubles du sommeil, l’hypersomnie concerne aussi bien les petits que les grands. Cette envie démesurée de dormir peut être à l’origine de nombreuses raisons. Elle se manifeste sous divers symptômes qu’il est essentiel de détecter le plus tôt possible pour éviter une éventuelle complication. Est-il possible de traiter cette maladie auprès d’un médecin du sommeil ? Voici la réponse à cette question.

 

Définition et types d'hypersomnie

L’hypersomnie est définie comme un besoin immodéré de dormir. Elle touche aussi bien les femmes que les hommes avec moins de 0,5 % de la population française concernée. Les premiers symptômes faisant habituellement leur apparition avant l’âge de 30 ans, ce trouble du sommeil affecte surtout les jeunes adultes et les adolescents.

 

Il en existe deux sortes dont l’hypersomnie :

 

  • centrale ou primaire : la cause de celle-ci est difficile à détecter et peut rester un mystère.

  • secondaire qui peut être discernée, car elle est souvent provoquée par un autre phénomène. 

 

L’hypersomnie primaire

 

L’hypersomnie primaire peut se manifester sous trois formes :

 

  • l’hypersomnie idiopathique : cette maladie rare est caractérisée par le fait de somnoler en plein jour de manière incessante et exagérée. De plus, la nuit, le sommeil peut être normal ou supérieur, mais n’est pas reposant.

  • le syndrome de Kleine-Levin ou hypersomnie récurrente : la personne atteinte de cette pathologie des neurones fait face à différentes séries de sommeil excessif pendant plusieurs jours. Cette maladie est généralement combinée à des troubles cognitivo-comportementaux caractérisés par des croyances ainsi que des pensées négatives et fausses sur soi-même. Ces dernières sont notamment dues à des addictions, des phobies ou à d’autres comportements névrotiques ou souffrance psychique.

  • la narcolepsie, quant à elle, se manifeste par des endormissements incontrôlables et une somnolence démesurée au cours de la journée.

Son origine reste indéterminée.

 

L’hypersomnie secondaire

 

L’hypersomnie secondaire peut être facilement détectée. Ses principales causes sont :

 

  • l’interruption soudaine de la consommation de stimulants ou de médicaments.

  • une dette élevée de sommeil.

  • une pathologie métabolique ou endocrinienne, telle qu’une hypothyroïdie qui n’est pas soignée ou encore un diabète mal équilibré.

  • une neuro-dégénérescence ou un traumatisme crânien ou encore un tout autre trouble neurologique.

  • une énorme fatigue physique.

  • une consommation abusive de sédatifs ou d’hypnotiques.

  • le syndrome de Guillain-Barré ou une infection liée au virus Epstein-Barr.

  • une pathologie d’origine psychiatrique.

 

Les symptômes de cette pathologie

 

L’hypersomnie apparaît par le biais de divers symptômes répétés et faciles à reconnaître. Ces derniers varient en fonction du cas de chaque patient concerné.

 

Les symptômes les plus fréquents sont :

 

  • après une longue nuit de sommeil, le patient peine à sortir de son lit.

  • une durée de sommeil prolongée.

  • pendant la journée, le patient somnole, ce qui peut provoquer des conséquences sur ses activités quotidiennes. Il peut avoir du mal à se concentrer ou peut manquer d’attention en diverses circonstances.

  • un besoin impératif de dormir à cause d’une grande fatigue physique. Cette sensation d’énorme fatigue peut être permanente ou passagère. 

 

Prévenir l’hypersomnie

 

Pour éviter l’hypersomnie, vous devez adopter de bonnes habitudes au quotidien. En mangeant varié et équilibré, en adoptant un mode de vie sain, vous profitez d’un sommeil réparateur de qualité. Ainsi, vous évitez non seulement l’hypersomnie et vous êtes également mis à l’abri de risque de nombreuses maladies cardio-vasculaires.

  

Le Docteur Jeremy LEPINE peut vous donner les quelques mesures hygiéno-diététiques à prendre pour mieux dormir. N’hésitez pas à le contacter.

 

Les facteurs/personnes à risque et les complications

 

L’hyperactivité, la prise régulière de sédatifs ou de substances hypnotiques ainsi que certaines psychoses augmentent les risques d’hypersomnie. De même, les personnes sujettes aux différentes pathologies psychiatriques sont également exposées aux risques de contracter cette maladie.

 

Au fil du temps, certaines complications peuvent apparaître :

 

  • une détérioration de la qualité de vie avec des relations familiales et sociales quasi inexistantes, car le temps d’éveil est limité.

  • un risque accru d’accident de la route.

  • une incapacité à travailler ou une baisse de la production au travail.  

 

À quel moment faut-il consulter ?

 

Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de consulter un médecin du sommeil dès l’apparition d’un symptôme. Après un examen clinique spécialisé, le Docteur Jeremy LEPINE, vous prescrira un traitement adapté. Quelques analyses complémentaires peuvent être requises pour supprimer une maladie organique.

 

Dans certains cas, il pourra même vous orienter vers un psychiatre ou un centre spécialisé dans ce type de pathologie.

 

Quels types d’examens et d’analyses sont recommandés ?

 

L’examen clinique ainsi que l’interrogatoire constituent le diagnostic d’hypersomnie. Afin de définir la prise en charge la mieux adaptée ainsi que la cause de ce trouble du sommeil, des examens complémentaires peuvent être requis.

 

Le Docteur Jeremy LEPINE peut ainsi vous proposer d’effectuer à son cabinet une polysomnographie nocturne visant à mesurer la qualité et la quantité de sommeil. Il vous proposera également de remplir un agenda de sommeil dans lequel vous devrez noter la qualité et la durée de ses phases d’éveil, de sommeil et d’endormissement.

 

Les traitements de l’hypersomnie

 

Après avoir effectué un diagnostic bien déterminé, le Docteur Jeremy LEPINE se charge de traiter la cause de l’hypersomnie afin d’aboutir à un sommeil réparateur d’une durée normale. Il peut décider de :

  • prescrire des psychostimulants afin de stimuler la vigilance.

  • mettre en place un suivi psychologique.

  • prescrire des médicaments thymorégulateurs visant à réguler l’humeur, en cas d’atteinte psychiatrique.

  • respecter certaines mesures hygiéno-diététiques.

 

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